Lézards
Les Lézards présents sur le site de la dune de la Falaise sont tous deux des Lacertiliens de la famille des Lacertidae.
Cette famille regroupe 310 espèces, soit 70% des lézards européens.
Le Lézard vert occidental et celui des murailles, sont faciles à observer et fréquentent souvent les abords des habitations.
Cette famille regroupe 310 espèces, soit 70% des lézards européens.
Le Lézard vert occidental et celui des murailles, sont faciles à observer et fréquentent souvent les abords des habitations.
Caractéristiques physiques communes :
Longueur :
Les Lacertidae mesurent en général moins de 8 cm, bien que certains, comme le Lézard vert occidental, deviennent beaucoup plus grands.
- A savoir : La longueur des Lézards est souvent donnée du museau au cloaque.
La queue, qui représente en règle générale les 2/3 de la longueur totale de l'animal, ne peut pas constituer un critère d'identification pour la famille des Lacertidae dans la mesure où l'autotomie (perte de la queue) y est fréquente.
Proportions :
- Corps relativement long.
- Tête marquée.
- Longue queue.
- Pattes bien développées.
- Grandes écailles.
Comportement :
Les Lacertidae sont des animaux diurnes, actifs et agiles.
Ce sont des espèces grimpeuses, tant sur les surfaces minérales (Lézard des murailles) que sur la végétation (Lézard vert occidental).
Ce sont des espèces grimpeuses, tant sur les surfaces minérales (Lézard des murailles) que sur la végétation (Lézard vert occidental).
- A savoir : Un même site peut accueillir plusieurs espèces qui exploiteront différentes caractéristiques d'un même terrain (relief, sol, végétation...). Ces variations de milieux de prédilection vont, d'une espèce à une autre, occasionner des caractéristiques physiques qui faciliteront leur identification.
Ainsi, par exemple :
- Les espèces dites "rupicoles" (inféodées aux milieux rupestres, c'est-à-dire vivant sur les rochers), qui se cachent généralement dans d'étroits espaces, comme les fissures de roche, seront plutôt aplaties.
- Les espèces qui évoluent dans un milieu végétal, seront souvent de couleur verte.
Autre trait de famille :
En période de reproduction, les mâles de Lacertidae se battent souvent, ou, à minima, s'intimident, notamment en adoptant des postures qui facilitent leur identification mutuelle : ils rendent alors visibles la couleur de leur ventre et de leurs flancs.
La question quetout le monde beaucoup d’entre nous se posent :
Pourquoi la queue des lézards casse-t-elle lorsqu’on l’attrape ?
Cette aptitude, qui peut nous apparaître (à tort) comme une mutilation, est un dispositif naturel de défense, dite « évasive » (qui utilise l’évasion comme moyen de survie), rendue possible par certaines caractéristiques anatomiques de l’animal.
Lorsque que la queue du Lézard est retenue par un prédateur (ou quelconque autre agent externe), des muscles prévus à cet effet, agissent en rompant un point « cessible » du membre, c’est-à-dire un endroit qui offre peu de résistance, mais dont la brisure n’entraîne pas de blessure.
Dans le cas du Lézard, la scission se fait à l’endroit cartilagineux d’une articulation, ce qui préserve les parties osseuses. Le réseau veineux (veine et artère caudales) quant à lui, est pourvu, à cet endroit, de sphincters et d’un mécanisme de constriction, qui empêchent l’hémorragie.
Le Lézard se sépare donc sans dommage de sa queue, puisqu’elle n’a pas été « arrachée », mais instinctivement « abandonnée » par son organisme.
Il est également à savoir que la partie abandonnée de la queue, pourvue de ganglions nerveux, continue d’avoir des mouvements reflexes une heure après son détachement. Elle sert donc de leurre en donnant l’impression de vie, ce qui peut occuper le prédateur auquel le Lézard aura échappé (un chat par exemple).
Après détachement de la queue, l’organisme met en œuvre un « chantier » d’auto-régénération qui provoque la repousse du membre abandonné.
En revanche, il est à noter que la capacité régénérative décroît à chaque perte du membre : la queue repoussée n’aura pas la même couleur, la même longueur, la même mobilité que le membre « original ».
N'essayez donc JAMAIS d'attraper un Lézard pour l'amusement car :
La question que
Pourquoi la queue des lézards casse-t-elle lorsqu’on l’attrape ?
Cette aptitude, qui peut nous apparaître (à tort) comme une mutilation, est un dispositif naturel de défense, dite « évasive » (qui utilise l’évasion comme moyen de survie), rendue possible par certaines caractéristiques anatomiques de l’animal.
Lorsque que la queue du Lézard est retenue par un prédateur (ou quelconque autre agent externe), des muscles prévus à cet effet, agissent en rompant un point « cessible » du membre, c’est-à-dire un endroit qui offre peu de résistance, mais dont la brisure n’entraîne pas de blessure.
Dans le cas du Lézard, la scission se fait à l’endroit cartilagineux d’une articulation, ce qui préserve les parties osseuses. Le réseau veineux (veine et artère caudales) quant à lui, est pourvu, à cet endroit, de sphincters et d’un mécanisme de constriction, qui empêchent l’hémorragie.
Le Lézard se sépare donc sans dommage de sa queue, puisqu’elle n’a pas été « arrachée », mais instinctivement « abandonnée » par son organisme.
Il est également à savoir que la partie abandonnée de la queue, pourvue de ganglions nerveux, continue d’avoir des mouvements reflexes une heure après son détachement. Elle sert donc de leurre en donnant l’impression de vie, ce qui peut occuper le prédateur auquel le Lézard aura échappé (un chat par exemple).
Après détachement de la queue, l’organisme met en œuvre un « chantier » d’auto-régénération qui provoque la repousse du membre abandonné.
En revanche, il est à noter que la capacité régénérative décroît à chaque perte du membre : la queue repoussée n’aura pas la même couleur, la même longueur, la même mobilité que le membre « original ».
N'essayez donc JAMAIS d'attraper un Lézard pour l'amusement car :
- Vous atteignez sa capacité à se régénérer et, pourvu d'une queue incomplète ou moins "performante", le lézard perd en agilité et en équilibre, ce qui le rend plus vulnérable.
- Vous risquez fortement de vous faire mordre.